GeekerBouger.fr a testé pour vous une montre Garmin GPS: la Forerunner 610, une montre Bluetooth: la Casio G-Shock.
Et bien GeekBouger.fr va encore plus loin avec la Garmin Fenix
Une montre GPS, une montre bluetooth ET …. une montre ABC (ABC pour Altimètre – Baromètre – Compas). C’est LA montre des aventuriers des temps modernes.
Il y a 2 marques sur le marché qui proposent des montres cumulant au poignet les fonctions ABC avec un GPS intégré et Garmin met à profit son expérience dans les GPS de poignet pour nous offrir un petit bijou de technologie.
Pour la présentation marketing, je vous renvoie sur le site Garmin. Pour le reste, déballage de la montre.
Je suis un habitué des montres ABC de Casio (la gamme Protrek). Je commence aussi à bien connaitre les montres GPS (Garmin principalement mais aussi un exemplaire de Casio GPS …et oui, il y en a eu une). J’étais donc ravi à l’idée d’avoir une montre au poignet qui sache faire les 2 et qui en plus offre une connectivité ANT+ pour un capteur de rythme cardiaque ou un capteur de cadence pour le vélo et qui permet également de connecter un capteur de température externe qui viendra compléter le thermomètre intégré à la montre (qui lui souffre du parasitage généré par la température du corps du porteur). Enfin cette montre intègre une puce Bluetooth qui va permettre de transférer les tracés vers un smartphone.
Alors attention, ne nous méprenons pas. Cette montre n’est pas destinée aux sportifs urbains. Avec elle, il n’est pas possible de planifier des entrainements ou de faire des courses virtuelles comme avec la gamme Forerunner. Non, là nous sommes plus dans le domaine des courses d’orientation, des guides de haute montagne, des aventuriers de l’extrême et de …. moi!
La batterie de la montre est chargée, je la met à mon poignet (oulah, on dirait un palet de hockey, on est loin de la forme douce de la Forerunner) et c’est partie pour affronter la jungle urbaine de la région parisienne.
Alors pour me suivre dans cette aventure, Twitter et Facebook seront vos amis.
L’heure du verdict a sonnée. Commençons par un retour sur les tweets à ce sujet:
J’ai aimé
- Le rétro éclairage de la #Fēnix est impressionnant. Réglé à 30% il illumine déjà la pièce.
- L’affichage sur la #Fēnix est configurable. Aussi bien les écrans de données (vitesse, allure,…) que l’écran principal (heure, minutes,..)
Je n’ai pas aimé
- La #Garmin #Fēnix est massive au poignet pic.twitter.com/FU9A4Btc
Alors certes, je n’ai pas été loquace sur cette montre, mais il faut reconnaitre que d’une part il est difficile de lui trouvé des défauts, d’autre part, son utilisation est plutôt exclusive et loin des besoins du « sportif » urbain que je suis.
En effet, ici impossible de se faire un entrainement virtuel ou d’avoir un concurrent virtuel lui aussi comme le propose la Forerunner 610 (voir notre test ici). Mais ce n’est pas le but recherché. Son domaine de prédilection est l’aventure à l’état pure et pour ça, elle est plus que bien armée, un vrai bijou technologique.
je vous livre en vrac ce que j’ai adoré (sans pour autant le tweeter)
- configuration des écrans à l’extrême (voir la galerie photo)
- les multitude de capteurs: altimètre, baromètre, thermomètre, boussole, GPS, ANT+, bluetooth4
- la sensibilité de ces mêmes capteurs
- les fonctions spécifiques: heures de couché et levé du soleil et de la lune, heure de pêche (oui, oui, vous avez bien lu), mode chasse au trésor, affichage d’une carte de votre parcours avec calcul du parcours inverse,…
La plupart relèveront plus du gadget pour le commun des mortels que de l’outil indispensable (typiquement je suis resté sur ma faim avec la connexion bluetooth vers l’iPhone qui permet simplement de transférer une trace vers l’application dédiée. Le champ des possibilités est beaucoup plus large et peut être qu’un upgrade logiciel prochain le permettra).
Mais sa versatilité (avec l’ANT+ elle se connecte aux cardio-fréquence mètre, aux capteurs de cadence, à une sonde de température externe) font que chacun pourra se trouver une excuse pour craquer pour ce bijou.
Reste que le prix (environ 400€ selon les sites) est un gros frein pour une montre qui relève plus du caprice d’enfant gâté qu’autre chose. Une montre donc à réserver aux professionnels de l’extrême qui trouveront la un outil de haute qualité.
Je ne peux m’empêcher d’ajouter que le look massif qui tranche avec les courbes fines des montres Garmin m’a vraiment bloqué.