Home

Comme vous l’avez découvert dans un test précédent (ICI) je suis un aventurier urbain …… d’opérette 🙂

mais cela ne m’empêche pas d’être en admiration devant les bijoux technologiques comme la Suunto Ambit.

Voici la 2e montre du marché offrant les fonctions Altimètre/Baromètre/Compas ET GPS. Elle offre également une connectivité ANT+ permettant de lui connecter une ceinture cardio-fréquence-mètre, un capteur de cadence ou un podomètre.

En revanche, pas de sonde de température ni de connectivité Bluetooth comme sa concurrente de chez Garmin.

Pour les détails exhaustifs, jetez un coup d’oeil ICI.

La montre est arrivée dans sa livrée noire et là, première remarque, au niveau esthétique on est au dessus de la Garmin (je parlerais même d’effet Whaoooo). L’affichage en noir sur fond gris clair ou en gris clair sur fond noir est du plus bel effet, les courbes sont arrondies, on évite l’aspect « palet » que faisait la Garmin au poignet.

Allumage de la montre, je découvre l’interface.

Contrairement à la Garmin qui ne proposait qu’un affichage carré centré au milieu de l’écran avec seuls des « tirets » LCD sur le pourtour, là nous avons un affichage qui occupe toute la surface de l’écran. Par contre, la navigation est moins intuitive, et j’ai due me résigner à jeter un coup d’œil sur le manuel pour les réglages de base contrairement à la Garmin.

Enfin, avant de commencer le test, en ce qui concerne la configuration de l’affichage des différents écrans, la Suunto me réserve la mauvaise surprise de nécessiter la connexion à un ordinateur pour une configuration qu’on nous promet exceptionnelle là où la Garmin permettait une configuration depuis la montre elle-même.

Je vais donc tester cette montre dans un environnement urbain en essayant de varier les utilisations.

Allez, c’est parti, assez Geeké, il est temps de Bouger. Suivez ce test en direct sur Twitter ou Facebook et n’hésitez pas à partager vos commentaires et vos interrogations.

Le test est terminé, faisons le point sur les tweets:

J’ai aimé:

  • Le chargeur secteur est en option pour la #Ambit. Mais c’est de l’USB standard. Bien pour l’environnement. (Même si ça peut sembler radin)
  • Lors des synchros avec movescount, le GPS est synchronisé aussi sur la #Ambit (à priori les éphémérides). Résultat: moins de 10s pour un fix
  • Les possibilités de configuration des vues « exercices » de la #Ambit sont quasi-infini. Impressionnant.
  • Pour la configuration de l’affichage des infos sur la #Ambit, des centaines d’applications sont téléchargeables sur le site movescount.

 Je n’ai pas aimé:

  • La ceinture HR de la #Ambit a un système de fixation qui me semble fragile mécaniquement.
  • Mais pour configurer ces vues sur la #Ambit il faut un PC connecté à Internet. Ça fait pas très aventurier ça.
  • On ne peut pas configurer de proxy sur l’application Movescount sur PC. Donc pas de configuration ou de sauvegarde de la #Ambit au boulot
  • Pour configurer l’affichage de la #Ambit il faut donc un PC ET une connexion Internet.
  • Petite course avec la #Ambit en sous bois. 20 min pour obtenir un fix. C’est le drame. J’essaierai dans d’autres conditions.

Le premier contact n’a pas été très concluant. Je trouve l’ergonomie de la Suunto Ambit moins bien pensée que sa concurrente directe la Garmin Fenix (le test de la Fenix ICI). De plus, lors de ma première sortie avec la Ambit j’ai rencontré quelques problèmes de fix pour le GPS. Bref, j’ai poursuivi ce test avec un très mauvais a priori.

Mais la persévérance a payé et je dois dire que si Suunto à des Ambit en trop, je serai preneur 😉

En effet, outre un look ravageur (loin devant la Garmin Fenix à mon goût), la capacité de personnalisation via les applications du MovesCount est tout bonnement hallucinante.

En terme de fonctionnalités, la Suunto Ambit répond présente avec des possibilités de planification d’entrainement, un suivi du temps de récupération et une interface web très claire.

Ajoutez à cela quelques options pratiques comme l’inversion du contraste de l’affichage ou le bouton d’éclairage qu’on peut réglé en mode « toggle » (j’appuie une première fois pour allumer et j’appuie une seconde fois pour éteindre) et vous avez là une montre efficace et fonctionnelle.

Attention cependant, elle n’est pas exempte de défauts. Ainsi il est dommage qu’une montre destinée aux aventuriers soit si dépendante d’une connexion internet pour la moindre configuration. Pour ça, Garmin à une grande longueur d’avance.De même, certaines fonctions que je n’utilise pas sont complètement absentes sur la Ambit contrairement à la Fenix (heures de levés et couchés du soleil et de la lune, heures favorables à la pèche)

Alors, Suunto Ambit ou Garmin Fenix?

Pour l’aventurier urbain que je suis, ce serait Suunto Ambit.

Mais pour un véritable Indiana Jones, je pense que la Garmin répond mieux à ce besoin en étant moins dépendant de son fils à la patte la connectant à une connexion internet.

Cette situation n’est cependant pas figée. En effet, Suunto l’a montré avec la version 2.0 du firmware. Ils ont intégrés les applications qui sont une concept inédit dans ce domaine.Or les avantages de la Garmin sont uniquement logiciels car au niveau matériel, les montres font jeu égal. Et Garmin souffre du fait qu’au niveau firmware, ils n’ont pour habitude de ne faire que des mise à jour pour correction sans introduire de nouvelles fonctionnalités.

La course à la montre ABC/GPS ultime n’est donc pas terminé, et une mise à jour éventuelle de la Suunto pourrait bien creuser définitivement l’écart.

 

Laisser un commentaire